Projets > GEMINA

Projet Fédération de recherche CNRS, 2013-2015

Responsable

  • Coordinateur : Vincent Bretagnolle
  • Responsable au L3I : Alain Bouju

Titre complet

Géoconnaissances des milieux naturels, évolution des paysages et implication citoyenne

Mots clés

Analyse spatio-temporelle

Résumé du projet

L’impact des activités humaines sur la biodiversité s’exprime à travers les modifications d’habitats, engendrées principalement par les modifications d’usage des terres, qui affectent tout particulièrement la biodiversité au niveau des paysages. Ce projet pluridisciplinaire a pour objectif d’améliorer l’étude, l’analyse et la modélisation, et enfin la prise en compte sociétale des paysages en contexte agricole.

Le paysage agricole possède en effet deux particularités singulières :

  • ce paysage est extrêmement dynamique (parcelle en rotation)
  • mais il est aussi entièrement façonné par l’homme qui l’habite, en interaction
    toutefois avec les processus naturels, physiques et biologiques

Or la modélisation des paysages agricoles est complexe, et relativement peu aboutie. De nombreux fronts de recherche en écologie, en statistique, en géographie ou en sciences sociales restent ouverts. Dans ce contexte, la valorisation scientifique des données collectées depuis 1994 sur la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre par le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC) est une opportunité unique. Le centre (équipe de recherche AGRIPOP) capitalise depuis 1994 des informations sur la biodiversité, les pratiques agricoles (l’assolement, ou l’occupation agricole des sols, est ainsi relevé deux fois par an sur chacune des 19 000 parcelles de la zone), les paysages et les agriculteurs. Aujourd’hui, dans le cadre d’une politique environnementale assez récente, on cherche à évaluer, mesurer et surtout quantifier ce phénomène.

Notre objectif est précisément, par une approche pluridisciplinaire, d’améliorer la modélisation de l’espace agricole, du paysage, et de sa prise en compte par les acteurs.
Une des méthodes permettant d’appréhender ces paysages et leurs changements, dans le temps et dans l’espace, est l’analyse de l’occupation des sols et de leurs structures foncières, sur une période donnée. La difficulté inhérente à cette méthode est généralement d’avoir à disposition un ensemble de données sur une même zone d’étude s’étalant sur plusieurs années. Or, cette analyse peut aider à mettre
en place des mesures spatio-temporelles fines, généralement à partir de l’analyse d’une base de données géographique temporelle. Elle peut, par exemple permettre de suivre l’évolution sémantique (attributs) ou physique (forme) d’un objet ou d’un groupe d’objet à travers le temps et l’espace. Elle est aussi précieuse pour déterminer la dynamique d’un espace : est-il très changeant ou plutôt stable ? L’enjeu majeur de ce projet est d’aboutir à une description quantitative et dynamique des paysages agricoles.

Nous souhaitons par ailleurs étudier, à travers un programme de recherche participative, le lien entre les citoyens habitant les villages et la plaine céréalière qui les entoure, au moyen d’une entrée environnementale (biodiversité), les citoyens ciblés étant les scolaires, les agriculteurs, les habitants et les collectivités.

Début

Avril 2013

Fin

Novembre 2015

Financement

Projet Fédération de Recherche en Environnement pour le Développement Durable, 2013-2015

Partenaires

CEBC, Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (UPR 1934), LIENSs, LIttoral ENvironnement et Sociétés (UMR 7266)

Chercheurs associés

Bouju Alain, Ménard Michel, Lescalier Bruno, Bertet Karell, Tran Ba Huy, Vincent Bretagnolle (CEBC), Pascal Monestiez (CEBC), Mathieu Liaigre (CEBC), Houte Sylvie (CEBC), Rousseaux Frédéric (LIENSs), Plumejeaud Christine (LIENSs), Long Nathalie (LIENSs)

Résultats

À venir...

publie le jeudi 6 février 2014